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Jacques Tshisekedi passe l'armée et les services de sécurité au karcher

  • Photo du rédacteur: mutambak96
    mutambak96
  • 9 nov.
  • 5 min de lecture
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Cette purge sans fin menée par le frère, de nationalité belge, du président ébranle toute la République démocratique du Congo.


Le vent de panique souffle dans les cercles sécuritaires de Kinshasa. Depuis les accords de Doha et à quelques jours de la signature de l’Accord de Washington, un séisme interne secoue l’appareil militaire et de renseignement congolais. Remaniements, purges, règlements de comptes au sommet, neutralisation de hauts officiers : l’architecture sécuritaire de l’État est en train d’être dynamitée.

Félix Tshisekedi, sous l'influence implacable de son frère Jacques, orchestre un remaniement massif au cœur des forces armées et des renseignements. Des voix anonymes – officiers frustrés, analystes politiques et citoyens révoltés – dépeignent un régime en mode survie, prêt à tout pour consolider son emprise. Le pays retient son souffle : est-ce la fin d'une ère ou le début d'un chaos total ?


Le retour controversé de Fortunat Biselele

Commençons par le haut : la nomination imminente de Fortunat Biselele, ce revenant controversé, fait grincer des dents partout. Après des mois d'exil discret en Afrique du Sud, Bifort – comme on l'appelle dans les cercles intimes – est de retour à Kinshasa, et pas pour des vacances. Des murmures insistants circulent : Félix le pousse au poste de conseiller spécial en remplacement de Kolongele Eberande, des résistances émergent jusque dans le premier cercle familial, notamment en raison d’allégations sulfureuses touchant à son passé diplomatique et à sa réputation personnelle. Ses liens troubles avec les autorités rwandaises, ses scandales avec des sextapes qui refont surface, et ses réseaux de filles importées pour les caprices du President. Pire, Denise Nyakeru, la Première Dame, ferme les yeux avec une complaisance qui intrigue. On chuchote qu'ils partagent des secrets financiers explosifs, ceux-là mêmes qui ont envoyé François Beya, l'espion chevronné, en prison puis en exil. Beya, ce pilier reconnu par la CIA, le Mossad, la DGSE et les Belges comme un professionnel, refuse de rentrer au pays malgré les efforts désespérés de Tshisekedi pour le rapatrier. Faute de mieux, on recycle les merles comme Biselele, mais son retour reste suspendu à un fil.


Le sort scellé du patron de l'ANR

Et Alain-Claude Bilie-By-Nze Inzun ? Le patron de l'ANR est arrivé au bout du chemin. Son sort semble scellé. Trop diplomate, trop effacé, contesté par la fratrie présidentielle, cet originaire d'Idiofa ne cadre plus avec le profil musclé imposé par Jacques Tshisekedi, le véritable maître des ombres sécuritaires. Avec son acolyte Kahungu Mandungu alias Kao, Jacques tire les ficelles de la sécurité présidentielle et des approvisionnements militaires. Des officiers d'état-major, sous couvert d'anonymat, lâchent le morceau : "Jacques agit comme un général trois étoiles, dictant ordres et cabales, terrorisant par des arrestations arbitraires." Et les détournements ? Massifs ! Des fonds publics destinés à la guerre à l'Est s'évaporent dans leurs poches, laissant les troupes au front sans munitions ni moral. Sur les réseaux, les accusations fusent : des milliards volatilisés, des budgets militaires doublés sans que les salaires des soldats augmentent. Résultat ? Une armée démoralisée, où les troupes prédatrices pillent pour survivre.


Les purges implacables dans l'armée

Les purges ? Implacables, comme un karcher qui nettoie sans pitié ! Des officiers du cercle rapproché de Tshisekedi sont neutralisés, certains même éliminés dans l'ombre. La première cible : les Katangais loyaux à Joseph Kabila. Les généraux Yav et John Kabila, figures emblématiques, ont été arrêtés sans ménagement – Yav, sans poste au moment des faits croupit malade en prison. Quant à John Kabila, l'ancien aide de camp a été torturé pour faire avouer les secrets de son ancien maître. Le colonel en charge de la résidence de Joseph Kabila à Kingakati a tout simplement disparu.

La liste s'allonge comme un cortège funèbre : Tshiwewe, ancien chef d'état-major, porté disparu, a été probablement réduit au silence pour couvrir les magouilles de Jacques. Accusé de détournement pour l'armement de la Garde républicaine, il n'est plus qu'un fantôme. Le général Masunzu, commandant de la troisième zone de défense, a été arrêté pour de présumées collusions avec des officiers du M23. Le général Ntumba, chef de la maison militaire, est aux arrêts depuis des mois, sans successeur. Christian Ndaywel, l'ex-patron des renseignements militaires devenu police politique, menace de se suicider et réclame un jugement en Belgique – accusé d'assassinat du ministre Chérubin Okende et d'opérations sales comme la séquestration d'une jeune Américaine pour le compte du ministre Muyaya. Enfin, le général Sasa risque un procès pour agression sexuelle, son passeport belge divulgué pour bloquer sa promotion. Des dizaines de généraux, dont plusieurs issus de l'ethnie Banyamulenge, arrêtés pour le simple crime d'être Tutsi. Les réseaux sociaux bouillonnent : "Zéro Tutsi dans les FARDC ! C'est une purge ethnique déguisée !". En silence, sans procès, sans communication, un pan entier de l’armée est démantelé.


Appel à l'aide extérieure

Alors que les FARDC sont fragmentées et démoralisées, Félix Tshisekedi a fait appel à son homologue burundais Évariste Ndayishimiye pour assurer sa sécurité personnelle.

200 militaires burundais ont été déployés à Kinshasa pour protéger le chef de l’État. Des sociétés privées israéliennes et américaines ont été également recrutées.


Débâcle sur le front contre l'AFC/M23

Pendant ce temps, au front contre l'AFC/M23, c'est la débâcle : malgré des désertions chez les nouvelles recrues rebelles – d'anciens prisonniers FARDC recyclés qui fuient en masse pour rejoindre les loyalistes –, personne n'ose prédire une reconquête. Les frappes aériennes et drones masquent une infanterie fantôme, où les soldats refusent de risquer leur peau.

Des milliers de veuves de FARDC, privées de pensions, en sont réduites à se prostituer auprès d'officiers planqués. Cette indignité révolte les troupes : "Nos femmes transformées en objets par des supérieurs couards !" Les désertions se multiplient, les soldats fuient Uvira vers Kalemie à la simple mention du M23. Même les alliés comme les Burundais et la MONUSCO abandonnent des positions face aux rebelles. Sur les réseaux, les vidéos virales montrent des véhicules FARDC abandonnés, devenus trophées du M23. Un constat amer circule dans les casernes : « Plus personne ne veut mourir pour un pays où les généraux ne vont jamais au front. »


Les services de sécurité dans le viseur

Après l'armée, les services de sécurité sont donc dans le viseur. Cette vague alarme les observateurs : les accords de Doha et Washington ont aveuglé Tshisekedi, qui parade en vainqueur malgré des défaites cuisantes. S'appuyant sur un noyau familial restreint, il ignore les alliés politiques qui mijotent dans l'ombre. Or, plusieurs figures politiques préparent déjà l’après.


Les ambitions dévorantes de Jean-Pierre Bemba

Parmi elles, Jean-Pierre Bemba, l'ex-chef de guerre devenu vice-Premier ministre des Transports, nourrit des ambitions dévorantes. Ses fortunes accumulées à la Défense lui permettent de tisser un réseau à l'Ouest, renouant discrètement avec les Ougandais via des proches du Président Museveni, multipliant également les contacts avec les responsables des services de sécurité angolais. On murmure même qu'il amadoue Tshisekedi en impliquant des figures comme Kabila et Katumbi dans des plans d'élimination politique imaginaires. Il lui faut absolument conserver jusqu'au bout la confiance du Roi Soleil. Les renseignements voisins surveillent Kabila, détenteur de clés militaires cruciales, mais scrutent aussi Bemba, prêt à exploiter le désordre pour un grand coup. Les exemples africains pullulent : Niger, Mali, Guinée, Burkina, Gabon, Madagascar...

La RDC succombera-t-elle à la fièvre des putschs ? Cette fois, ce n’est pas une rébellion qui menace le Congo. C’est l’effondrement interne d’un État qui s’autodétruit.


 
 
 

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