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Photo du rédacteurmutambak96

Le pillage de Kolwezi et du Katanga par le clan Tshisekedi


La République Démocratique du Congo est-elle une terre de malédiction où la population est condamnée à voir les richesses de son sous-sol être pillées par ses dirigeants ? On serait tenté à le croire ! Aujourd'hui, c'est la famille Tshisekedi qui est à la manoeuvre. Et en termes de pillage, de corruption et d'enrichissement illicite, les Mobutu et les Kabila apparaissent comme des enfants de choeur face à l'appétit d'argent des Tshisekedi !



Tous les membres de la famille présidentielle participent activement au pillage du Congo.

Dans la province du Lualaba, les problèmes du gouverneur Richard Muyej Mangeze Mans sont liés à l'entrée en force de la famille dans les mines d'autrui. A l'image de la mine de Kakanda, propriété de l'entreprise Kazakh Eurasian Resources Group! Cette mine est aujourd'hui totalement mise en coupe par Roger Tshisekedi qui en évacue près de 5.000 tonnes de minerais bruts par jour.

Une véritable division du travail digne de la mafia sicilienne, qui se partageait entre la drogue, l'alcool et la prostitution, règne au sein de la fratrie Tshisekedi. Le secteur des mines revient ainsi à Roger Tshisekedi. De Kolwezi, il évacue plus ou moins 100 camions de minerais bruts par jour. Ne voulant pas déplaire au Chef de l'Etat congolais, le tout puissant Benedikt Sobotka, CEO de ERG, subit sans broncher d'un cil la loi du nouveau pouvoir congolais.


Soucieux de préserver un peu de crédibilité, le gouverneur du Lualaba Richard Muyej s'est très rapidement retrouvé en difficulté devant les prétentions de plus en plus grande de la famille Tshisekedi. Pressés de tirer le plus rapidement possible un maximum de revenus sur le cuivre et le cobalt, Félix Tshisekedi et ses frères ne s'embarrassent d'aucune précaution pour vider la province de ses minerais. Leur boulimie n'a d'égale que le mépris des textes de loi du pays. Dans un premier temps, la province du Lualaba a dû prendre en charge tous les frais des membres de la famille présidentielle en mission à Kolwezi. Cette invasion a suscité bien des interrogations au sein de la population. La très distinguée Première Dame, Denise Nyakeru, elle non plus, n'est pas en reste. Soucieuse de prendre sa part, elle a dépêché son frère dans la capitale du Lualaba. Tout ce beau monde a été nourri, blanchi et logé aux frais du Trésor de la Province.



Désormais confiné à Kinshasa après une longue convalescence en Afrique du Sud, Richard Muyej Manjez paye le prix de sa résistance.





En réalité, sans le savoir le gouverneur a logé un serpent dans sa maison. Il s'agit de sa vice-gouverneur Fifi Masuka. La dame convoitait depuis longtemps le poste de son titulaire. Dès les premiers signes de désaccords entre Richard Muyej et les Tshisekedi, Fifi Masuka a compris que son ambition l'obligeait à adopter une attitude de totale allégeance aux nouveaux tenants du pouvoir. Elle a donc profité de l'indisponibilité prolongée de son titulaire pour ouvrir toutes les mines et tous les marchés à la famille présidentielle. Aujourd'hui, elle construit la nouvelle résidence du Président de la République à Kolwezi. Alors que Joseph Kabila dormait toujours dans une maison toute simple car le pays ne peut pas se permettre le luxe de construire des palais, Félix Tshisekedi lui aime tant le luxe qu'il en oublie la population et le slogan de son père "Le peuple d'abord". Le marché de la réhabilitation de la maison, érigée à l'époque pour le Président Mobutu, s'élève à plus de 80 millions USD.

"Alors que le peuple souffre, voilà ce qui arrive quand on met les pauvres au pouvoir", affirme un haut fonctionnaire de la République."Cet argent du palais présidentiel n'était même pas budgétisé. Rien que la décoration va coûter 15 millions USD. Le marché a été attribué au beau-frère du Président qui vient de surfacturer plus ou moins 500%", confie sous le sceau du secret un Inspecteur des Finances.


La province du Lualaba n'a pas l'argent qu'on pense. Les routes sont en dégradation. Chaque jour la province perd 5 millions de dollars dans les mines spoliées par la famille présidentielle. A l'arrivé de Félix Tshisekedi à Kolwezi, une instruction a été publiée pour enlever tous les creuseurs des mines en les menaçant de leur retirer le droit d'y retourner s'ils n'obtempéraient pas aux ordres. Même à l'époque du Président Joseph Kabila, on n'avait jamais assister à de telles menaces. C'est la raison pour laquelle la colère gronde à Kolwezi et partout dans le Katanga. La population a désormais pris fait et cause pour son gouverneur Richard Muyej. Dans les maisons des travailleurs et chez les creuseurs, on dit à Félix Tshisekedi que si le gouverneur Muyej doit partir, alors le Chef de l'Etat doit également enlever tous ses frères du Kolwezi et de Lubumbashi qui sont en train de piller le Katanga.


Parmi les filles et fils du grand Katanga, le Président Tshisekedi et sa famille ont trouvé leur homme de main en la personne de l'ambassadeur Dany Banza. Originaire de la Province du Haut Lomami, l'homme a été élevé au rang d'envoyé spécial du Chef de l'Etat avec rang d'ambassadeur afin de disposer des immunités de la fonction. Dany Banza est dans tous les coups. En marge des intérêts de la famille, l'ambassadeur agit également pour son propre compte. Le pays est pillé doublement. A la suite des Tshisekedi et de Dany Banza, une horde de nouveaux riches du Congo tire le lait et le miel du Katanga.


"Au lieu de se préoccuper du développement du Haut Lomami sa province d'origine, Dany Banza ne s'intéresse qu'à convoquer et intimider des miniers dans le Haut Katanga et le Lualaba afin de leur extorquer chaque jour des millions de dollars", confirme un cadre de la Gécamines. Résultat, le développement de ces deux provinces est en panne. Aucun hôpital, aucune université, aucune grande école n'y ont été érigés au cours des trois dernières années. Alors que les cours des matières première atteignent des sommets dans toutes les bourses du monde, le Katanga croupit dans la misère. Faute de routes, les produits agricoles sont abandonnés dans les villages. La malaria et les maladies hydriques et respiratoires causent à nouveau des ravages chez les jeunes enfants. Les Katangais sont livrés à eux-mêmes.


Le train de vie somptuaire de Dany Banza et des frères de Félix Tshisekedi suscite la désapprobation silencieuse des Katangais. Au fil des mois, l'ambassadeur et ami du Président de la République a multiplié des vols privés aux frais de la province du Lualaba. Aujourd'hui c'est le Haut Katanga qui paye les vols privés de Dany Banza pour aller s'amuser avec ses copines en Afrique du Sud, à Dubaï et dans d'autres pays. "Nous n'allons plus accepter longtemps cette injustice qui nous fait souffrir", clame un étudiant de Kolwezi qui poursuit : "On en a marre que la province soit abandonnée au profit des pilleurs qui veulent se faire passer des Saints. Nous voulons le retour de Richard Muyej".


Face à toutes les révélations des surfacturations et des dépenses de la famille Tshisekedi et de ses hommes de main, le silence du désormais très célèbre Inspecteur Général-Chef de Service, Jules Alingite, est assourdissant ! Avenue du Haut Commandement, l'Inspection Générale des Finances s'est transformée en instrument de poursuite à la solde du pouvoir. Celui qui relève la tête, et particulièrement parmi les leaders issus des provinces de l'Est du pays, est à abattre. A l'exception du Président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo, toutes les personnalités politiques du Katanga et du Kivu sont en demeure d'épouser la ligne politique du Président Tshisekedi. Toute forme de résistance conduit à des enquêtes qui aboutissent immanquablement à des poursuites judiciaires et à des peines de prison très lourdes.


En RDCongo, nourrir une ambition présidentiable est désormais perçu comme un crime de lèse-majesté. Pour s'assurer de la victoire à la prochaine présidentielle prévue en décembre 2023, Félix Tshisekedi est plus que jamais déterminé à faire table rase de toute forme d'opposition surtout celle venue de l'Est du pays. A ce sujet, le Président ne s'embarrasse pas de gants. Cette quasi-épuration a commencé avec son ancien directeur de Cabinet, Vital Kamerhe qui est aujourd'hui en train de mourir seul dans les salons de sa prison médicalisée. Alors que le pays est saigné de partout à blanc par la famille Tshisekedi, il n'est pas pensable que les rétro-commissions des 15 millions USD des pétroliers ou des 400 millions USD du programme 100 jours n'aient profité qu'au seul Directeur de Cabinet de l'époque. En réalité, Kamerhe paie pour être un des dirigeants de l'Est du Congo les plus en vue. Demain, les Sénateurs vont être invités à lever l'immunité parlementaire d'Augustin Matata Ponyo. Le principal crime de l'ancien premier ministre n'est le montage de Bukalonzo mais bien d'être un candidat sérieux à la prochaine présidentielle. Aujourd'hui, aux yeux des Katangais, Richard Muyej Mangeze fait partie des hommes d'Etat qui peuvent briguer la présidence de la République. Pour les Kasaiens, cette ambition est un péché qu'ils ne peuvent pas pardonner. Les résultats du développement à Kolwezi font de Muyej Mangeze un candidat potentiel et sérieux. Raison pour laquelle Félix Tshisekedi a décidé d'en terminer avec lui en l'obligeant à démissionner du poste de gouverneur. Dans le cas contraire, quitte à fabriquer de faux dossiers montés de toutes pièces, il sera arrêté et condamné.


L'enrichissement éhonté de Félix Tshisekedi et de ses frères qui vivaient il y a peu sur le compte du fameux Centre public d'action sociale, CPAS, ne cesse d'étonner les Congolais de Belgique. Quelques semaines avant l'élection du 30 décembre 2018, la fratrie Tshisekedi était abonnée à l'aide sociale belge dont la mission consiste à permettre à toute personne de vivre dans les conditions de vie conformes à la dignité humaine. Aujourd'hui, tous les Tshisekedi sont propriétaires de villas somptueuses dans le pays de Jacques Brel et d'Eddy Merckx. Ils roulent dans des voitures de sports et portent des costumes, des chaussures et des montres hors de prix. Tout cela avec de l'argent venu en grande partie du Katanga s'insurge un jeune cadre de banque. "Nous devons exiger que la justice ouvre et rende publique le contenu de l'enveloppe des biens qu'il a déclaré lors de son entrée en fonction à la tête de l'Etat et nous allons comparer avec tout ce qu'il a gagné lui et sa femme en deux ans !" poursuit-il. L'addition risque d'être salée...


Si on scrute les réseaux sociaux, tout ceux qui s'attaquent au dirigeants de l'Est viennent du Kasaï Oriental. "Qu'ils aillent faire leur République à Mbuji Mayi. Même du temps de Joseph Kabila, le Congo n'était pas descendu aussi bas", tonne un vieux Lushois qui a connu l'époque de Moïse Tshombe et de Jason Sendwe. "Tshisekedi, partout où il passe en Occident, il parle de la bonne gouvernance. Mais si quelqu'un est partout dans la corruption. C'est cet homme-là. Nous n'accepterons plus que cela continue comme cela", poursuit ce doyen qui redoute le sort qui attend les Congolais au cours des trois prochaines années qui les séparent de la prochaine présidentielle.


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