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  • Photo du rédacteurmutambak96

La Cour Constitutionnelle mise au secret avant la proclamation de Tshisekedi


Ce week-end, les juges de la Cour Constitutionnelle ont été mis au secret par Félix Tshisekedi afin de les soustraire à la vindicte populaire.


Obligés de se cacher

Depuis plusieurs jours, le président de la Haute Cour, Dieudonne Kamuleta, avait demandé une protection renforcée en perspective de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle. Depuis vendredi, les 10 magistrats sont mis au vert dans un grand hôtel de Kinshasa, au grand dam de leurs épouses et de leurs enfants restés à la maison. Toutes craignent de faire les frais de la décision que leurs maris s’apprêtent à rendre publique lundi prochain.Au vu de la terrible débâcle du processus, Félix Tshisekedi a en effet demandé aux juges de le proclamer toutes affaires cessantes. La décision devrait tomber ce lundi 08 janvier 2024. « Nous sommes en danger, les gens vont s’en prendre à nous et aux membres de nos familles », se lamente un des hauts magistrats joint par téléphone.

Si cette retraite des juges est devenue une tradition lors de chaque processus électoral, cette fois-ci, la fraude dévoilée au grand jour par la distribution frénétique de machines à voter par Denis Kadima est tellement grande, que tout le monde redoute une flambée de violences issue de la contestation générale des résultats.« Comment la Cour va-t-elle proclamer un résultat issu de machines à voter détournées par milliers par les membres de l’Union Sacrée ? » s’interroge Albert Mbombo, un jeune étudiant de l’Unikin.

Les aveux du bras droit du gouverneur de Kinshasa sont tellement accablants que seuls les jusqu’au-boutistes veulent forcer la proclamation au risque de l’embrasement du pays.« Si la Cour proclame Tshisekedi vainqueur, il ne nous reste plus qu’à rallier Corneille Nangaa et chasser les usurpateurs du pouvoir », affirme Esther Muhindo une jeune activiste originaire du Nord Kivu.


Tshisekedi se bunkerise

La RDCongo est à nouveau face à ces vieux démons. Pour sortir de la crise, deux solutions, soit annuler les élections et tout reprendre à zero avec une nouvelle CENI, soit prendre les armes. À mesure que le processus électoral s’effondre d’heures en heures, Félix Tshisekedi est en voie de se bunkeriser au cœur de Kinshasa au moment où les Mobondo occupent et tiennent avec des armes de guerre plusieurs villages à la périphérie de Kinshasa, que les Bakata Katanga hissent le drapeau de la République du Katanga dans le Haut Lomami et que le M23 continue à progresser avec Corneille Nangaa et ses nouveaux adeptes.


Kadima incapable de répondre

Reste la grande masse silencieuse des Congolais qui attend avec les deux Églises Catholique et Protestante les réponses de Denis Kadima à une question simple : « Combien de machines à voter et de bulletins de vote ont-ils été régulièrement déployés le 20 décembre dernier pendant les 11 heures des élections générales ? ».

À cette question, Denis Kadima qui a décidé seul de ne recourir qu’aux résultats électroniques sans comptage des bulletins de vote ne peut qu’opposer un silence éternel. Sans doute ne connaît-il même pas la réponse. Elle est à chercher chez Félix Tshisekedi, Peter Kazadi et Augustin Kabuya qui ont organisé, planifié et exécuté la fraude avec la complicité agissante de Kadima et de sa Ceni.Le pire est à venir avec la période de délation qui s’ouvre au sein de l’Union Sacrée au sein de laquelle une poignée de lampistes livrés à la vindicte populaire par Kadima ne voudront pas mourir seuls !

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