Analyse d’un analyste du CNS
À l’heure actuelle, le peuple congolais se retrouve à la croisée des chemins, confronté à des décisions cruciales pour son avenir. Le gouvernement Suminwa, incapable d'affronter les défis militaires, économiques et humanitaires, se montre totalement impuissant à gérer les conséquences à court et moyen terme.
Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi, un président illégitime incapable de maîtriser la sécurité du pays, a conduit la République Démocratique du Congo (RDC) au bord de l'effondrement. Ses stratèges sécuritaires incompétents et ses mauvaises analyses géostratégiques ont plongé le pays dans le chaos. Propulsé au pouvoir grâce aux manigances du FCC et de Joseph Kabila Kabange, Tshisekedi n'a jamais été le véritable élu du peuple, contrairement à Martin Fayulu Madidi, le vrai vainqueur des élections du 30 décembre 2018.
En seulement cinq ans, Tshisekedi a détruit la RDC. Le tribalisme et le népotisme ont infiltré toutes les institutions, détruisant les valeurs essentielles de la république. La corruption endémique gangrène toutes les sphères du pouvoir. Nos institutions sont devenues des antres de corruption où ministres, députés et sénateurs se battent pour s’enrichir aux dépens du peuple. Le budget de l’État est dilapidé, avec 75 % des ressources consacrées à maintenir un train de vie opulent, tandis que nos richesses minières sont pillées par une ploutocratie familiale dirigée par Marthe Tshisekedi, qui s'impose comme une régente autoritaire.
Le discours populiste et simpliste de Tshisekedi, héritier illégitime du chaos électoral, repose sur la xénophobie et un anti-occidentalisme flagrant. Il utilise ce discours pour dissimuler son incompétence totale et celle de son gouvernement à contrer les agressions des groupes armés tels que RCD-CNDP-M23-RDF-UPDF-AFC. Son irresponsabilité est manifeste.
Tshisekedi montre qu'il se méfie des Congolais
À l’aube du 64ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Tshisekedi est le premier président à se sécuriser avec des mercenaires occidentaux – Israéliens, Roumains, Américains et autres – reléguant les forces de la garde républicaine à un rôle subalterne. Logés dans des hôtels luxueux de Kinshasa et rémunérés à hauteur de 5000 à 7000 dollars par mois, ces mercenaires soulignent le mépris de Tshisekedi pour les soldats congolais, qui survivent avec un salaire de misère de 80 à 110 dollars par mois.
Sous la direction de Tshisekedi, l’UDPS et l’Union Sacrée se sont transformés en machines d’enrichissement illégal, au détriment de l'intérêt général du peuple congolais. Les tensions internes au sein de la garde républicaine et parmi les factions de l’Union Sacrée ne pourront que s’aggraver et dégénérer en conflits ouverts.
Il est particulièrement ironique et hypocrite pour Tshisekedi de se sécuriser avec des mercenaires étrangers, après avoir tant critiqué son prédécesseur Joseph Kabila pour des pratiques similaires. Son régime populiste, simpliste et anti-occidental, recourt aujourd'hui aux services de ceux qu’ils vouaient aux gémonies. C'est non seulement irresponsable, mais également un acte de trahison envers la nation.
Pendant ce temps, l’Assemblée nationale, composée de députés dociles et complaisants, reste silencieuse, ne demandant aucune explication à Tshisekedi pour cette trahison flagrante. La RDC est plongée dans une pourriture institutionnelle à tous les niveaux, trahie par ses dirigeants et abandonnée par ceux qui devraient la protéger.
Sous le régime de Tshisekedi, la république s’effondre, sacrifiée sur l’autel de la cupidité et de l’incompétence. La seule issue possible est un soulèvement populaire pour récupérer ce qui a été volé, et restaurer la dignité de la République Démocratique du Congo.
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