Katemb, Forrest, Biselele et Banza, architectes d'un pillage éhonté de la sous-traitance minière
- mutambak96
- 11 mai
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Miguel Katemb, directeur général de l'autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le secteur privé (ARSP)
Alors que Donald Trump et son gouvernement s'engagent à signer le contrat minier du siècle avec Félix Tshisekedi en 2025, ils doivent ouvrir les yeux sur un scandale qui gangrène la République Démocratique du Congo : le pillage systématique de la sous-traitance minière, un secteur générant 10 milliards de dollars par an, orchestré par une mafia politico-familiale. Le rapport accablant "Millionnaires et milliardaires par la sous-traitance : l’arbre qui cache la forêt" (mai 2025), fruit du travail minutieux de la société civile congolaise, notamment la plateforme DESC/RDC, expose ce casse du siècle.
Miguel Katemb, directeur général de l’Autorité de Régulation de la Sous-Traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Fortunat Biselele, conseiller véreux de Tshisekedi, et Dany Banza, opérateur politique sans scrupules, mènent cette prédation avec la complicité du clan Tshisekedi – Fanny, David, Roger, Christian, et Denise Nyakeru – et de profiteurs comme George et Malta David Forrest. Ce crime, qui spolie jusqu’à Eurasian Resources Group (ERG), laisse 73 % des Congolais dans une misère abjecte, avec moins de 2,15 dollars par jour. Pendant que les pilleurs s’offrent des palais en Belgique, pays complaisant qui ferme les yeux, le Katanga agonise. Ce scandale est un avertissement : les États-Unis risquent de devenir complices d’un crime contre l’humanité. L’indignation est totale. La justice doit frapper.
Le secteur de la sous-traitance, censé créer une classe moyenne et redistribuer les richesses du cuivre et du cobalt, est une machine à piller sous Katemb, propulsé à l’ARSP par Biselele, qui l’a connecté à Fanny Tshisekedi et son mari David, et par Banza, qui a noué des liens avec l’ANR. Ce trio transforme l’ARSP en arme de guerre économique, éliminant les concurrents pour attribuer des contrats à des coquilles vides contrôlées par Katemb. En 2019, il siphonne 16 millions de dollars d’un contrat METALKOL jamais exécuté, faisant arrêter les responsables, Sergei et Paul Viljoen, via l’ANR, avec l’aide de Mbelu. Les routes de Kasumbalesa-SODIMICO et Kasenga, payées par l’État sous Jean-Claude Kazembe, restent inachevées, leurs fonds – des millions de dollars – volés avec la complicité de Bijoux Kat. MEXCO SAS, issue frauduleusement de RULCO, rafle 100 millions de dollars d’ERG, contournant une amende de 2 milliards de dollarsimposée au GROUPE FORREST EGMF. Katemb, soutenu par les Forrest, orchestre cette escroquerie via des prête-noms comme Ntambwe Mulamba Gérard, Christodoulou Stefano, et Dharmesh Jaykumar Dhanvani.
ZMAT, copropriété de Katemb et Eric Monga, capte des dizaines de millions auprès de Glencore, STL, et dans le pétrole (Groupe SIL, United Petroleum). EAGLE ROYAL GROUP, ROCHE SOLIDE SAS, et EMERAUDE CONSULTING SARLU, dirigées par des proxies comme Rubenga Riziki Bijou ou Shaiakhmetova Benazir (Kirghizistan), servent à blanchir des fortunes. Ces structures, partageant des adresses (bâtiment BCDC à Lubumbashi) et des avocats corrompus comme Mumwena Kasonga Bassu Eric, révèlent un réseau mafieux. La société civile, via DESC/RDC, documente ces abus avec une rigueur implacable, publiant des rapports qui percent l’opacité de ce pillage, malgré les risques encourus.
Jusqu’en 2020, ce scandale s’inscrivait dans la coalition FCC-CACH, un pacte entre Tshisekedi et Joseph Kabila. Les PPRDistes Emmanuel Shadari et Aubin Minaku ont pavé la voie à Katemb, alors député PPRD. Shadari promettait des contrats aux loyalistes, permettant à Katemb de s’enrichir via METALKOL, tandis que Minaku parrainait son ascension. La rupture en décembre 2020, avec l’Union Sacrée, a marginalisé le PPRD, mais le pillage s’est aggravé sous le clan Tshisekedi. Roger Tshisekedi pille la mine de Kakanda, évacuant 5 000 tonnes de minerais par jour, soit 5 millions de dollars quotidiens de pertes. Christian Tshisekedi convoite des concessions dans le Lualaba, tandis que Fifi Masuka, vice-gouverneure traîtresse, ouvre les mines au clan, bâtissant une résidence luxueuse pour Félix à Kolwezi. Denise Nyakeru est impliquée dans des schémas d’enrichissement, et Fanny et David, via Biselele, assurent à Katemb un accès privilégié. Ce pillage a poussé ERG, spolié, à se désengager du Lualaba en 2025, privant la région d’emplois.
A Washington, le FMI garde silence. Les bailleurs ferment le yeux sur le bradage minier de la RDCongo. La Belgique, patrie des Forrest et destination des villas de luxe du clan Tshisekedi, affiche quant à elle une mansuétude criminelle. Ce pays, qui profite des fortunes blanchies par les pilleurs congolais, ferme les yeux sur leurs exactions, renforçant l’impunité. Pendant ce temps, le Katanga s’enfonce dans la misère. La loi de 2017, exigeant 51 % de parts congolaises, est bafouée, coûtant 8,5 milliards de dollars par an. Les entrepreneurs katangais, jadis incarnés par Kalukuta ou Mangi, sont écrasés au profit de coquilles congolaises à Kinshasa ou étrangères. Les routes pourrissent, les écoles manquent, les hôpitaux sont des mouroirs, et le chômage étrangle la jeunesse. Chaque dollar détourné est un crime contre les générations futures.
Ce pillage est une attaque contre l’âme du Congo, alimentant l’instabilité, avec des groupes comme le M23 exploitant le chaos. ERG, les Forrest, et les sociétés chinoises font de la RDC une colonie économique, pillant avec la complicité d’une élite vendue. À Kolwezi, la colère gronde : la population soutient Richard Muyej contre le clan Tshisekedi. Sans justice, le Katanga risque l’embrasement, et la RDC, l’implosion.
Ce crime doit cesser. Des figures de la société civile exige un audit international pour récupérer les 2 milliards de dollars d’EGMF, les 16 millions de dollars de METALKOL, et les milliards blanchis via MEXCO SAS. Katemb, Biselele, Banza, les Tshisekedi, et les Forrest doivent être jetés en prison pour fraude, blanchiment, et trahison. L’ARSP doit être purgée, les personnalités politiques exposées bannies, et les propriétaires réels publiés. Les Katangais et la Gécamines doivent reprendre leur dû. Donald Trump doit entendre cet avertissement : en s’engageant avec Tshisekedi, il va devenir complice du plus grand crime contre le peuple congolais. Le Congo n’est pas maudit : il est volé.
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